20 déc. 2010

Rencontre bluffante !

J’ai fait beaucoup de rencontres mais la plus profitable et la plus bluffante a bien été l’ennéagramme. C’est la première fois que l’on me parlait de moi avec autant de justesse et d’espoirs. Il mettait en lumière et en mots mes comportements, mes ressentis et mes émotions.

Certes, j’étais démasquée ! A la fois, j’étais soulagée mais j’ai aussi détesté me trouver. C’est comme si une enclume était tombée sur ma tête et qu’il fallait maintenant avancer avec. Bien sûr, j’étais au début de cette rencontre. Je ne me doutais pas des cadeaux à venir.

D’abord, j’ai mieux compris et entendu ce que mon entourage me disait, aussi bien les qualités que les reproches. Bien sûr, plus facilement les qualités ! …pour moi en tous les cas. J’ai pu aussi être plus attentive à mes comportements, à en modifier certains, ceux dont les conséquences ne me convenaient pas.

Ensuite, épatée par les résultats, rassurée aussi, j’ai poursuivi en tenant compte cette fois non plus de moi-même uniquement mais intégrant plus les autres. Par exemple quand je pensais repérer une base 3, je tentais de communiquer pour être mieux comprise de cette personne.

En résumé, cette rencontre avec l’ennéagramme a surtout joué, dans un premier temps, un rôle de médiateur entre moi et moi-même tout en me proposant une dynamique d’évolution.

Magali Thoraval, coach et formatrice

1 commentaire:

  1. Voici trois ans que j’ai pris la décision de m’intéresser au socle sur lequel je suis posée voire même ancrée depuis 43 ans.
    J’ai commencé par le dépoussiérer, gratter un peu la terre, nettoyer puis creuser un peu comme un archéologue le ferait à la recherche d’un trésor ou simplement de sensations improbables.
    Il ne s’agit pas de réécrire son histoire mais de la comprendre,
    Il ne s’agit pas de vouloir régler de vieux comptes enfouis sous des couches de couvercles bien trop lourds mais d’oser les regarder, les abandonner voire même de les pardonner,
    Avec l’enneagramme, j’ai ouvert des portes pour mieux me découvrir et pour me laisser découvrir.
    Magali le dit très justement, l’image rendue peut-être détestable mais aussi agréable et plaisante à redessiner, à entrevoir, à imaginer plus belle.
    Ainsi, j’ai épousé mon aile 9 et je la laisse régulièrement m’apprivoiser à sa manière et puis, parfois un peu à la mienne.
    Puis je me suis penchée sur l’épaule de mon aile 2 et je l’ai autorisé à ouvrir mon cœur.
    J’ai ouvert la porte de ma jambe 7 et oser la légèreté, dieu que cela fait du bien.
    J’ai encore du mal à soulever la porte de ma jambe 4, engourdie, lorsqu’elle me parle de sentiment et de dévoilement.
    Et puis il y a les 1000 autres possibilités de ressources que m’offrent les 5 autres portes. Il y a bien entendu celles qui se cachent derrière la mienne dont je reste maître, celle de mon âme.
    Le chemin est long, mais la route est belle.
    Valérie Bignon – Formatrice-consultante

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